Elizabeth -- FINI

© iheartdarkblue.
_____Elizabeth Marjorie & Besnard
feat. Emilie de Ravin

_____ ♣ Joy is in the air

NOM Besnard.
PRÉNOM(S) Elizabeth Marjorie.
ÂGE Vingt-trois ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE Treize avril mille neuf cent quatre vingt-sept - Orleans.
STATUT Celibataire depuis peu.
OCCUPATION Elle travaille en tant que vendeuse dans une librairie.
GROUPE I'm affraid with Joy.

_____ ♣ Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but

Pour vous, qu'est-ce que le bonheur? Le bonheur. Pour Elizabeth, c'est de donner une famille stable à sa fille ainsi qu'un avenir sans encombres.
Que regrettez-vous le plus dans votre vie? Que son père ai été un idiot fini, violent et alcoolique qui ne se préoccupait que de son fils.
Quelles sont les choses les plus importantes à vos yeux? Sa fille Victorine et le père de cette dernière de qui elle est séparée. Il y a aussi bien entendu sa mère de qui elle est très proche ainsi que sa soeur et son frère.
Si un jour, vous rencontrez un génie, quel serait votre premier souhait? Que les hommes violent n'existent plus.

_____ ♣ Derrière le miroir, il y a

PRÉNOM ET/OU PSEUDO Tehodie.
ÂGE Vingt-ans.
AVATAR Emilie de Ravin.
PAYS France.
OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM Sur Bazzart.
AVIS, COMMENTAIRES, SUGGESTIONS Rien à redire, ce forum a l'air tout simplement super.

La maison était silencieuse, comme toujours quand il se trouvait dans son enceinte. Elizabeth avait vite compris qu'il ne fallait pas le mettre hors de lui sauf si on voulait connaître son courroux. À huit ans, on détestait beaucoup de choses même si on n'en avait pas encore réellement conscience de la définition de ce mot, mais elle y associait déjà depuis un moment son père. Pour ses yeux de petite fille, il était un monstre, comme ceux des histoires qui terrifient les enfants par plaisir et qui leur font du mal tout simplement à cause d'une bêtise. Il leur ressemblait beaucoup. Quand elle faisait un peu trop de bruit, elle avait le droit à une gifle, quand elle s'amusait un peu trop à son goût, il l'enfermait dans le placard au bout du couloir et dans le noir. Elle pouvait y rester pendant des heures avant que sa mère ne reçoive l'autorisation de venir la chercher, après cela, elle reste calme pendant un moment. Mais voilà, à son âge on ne peut pas s'empêcher de s'amuser et de vouloir explorer ce monde qui nous entourent. Les seuls moments de liberté qu'elle connaissait avec sa soeur et son frère, était ceux qu'ils vivaient quand il était absent pour aller au café de leur village et que la seule personne présente était leur mère. Elle, c'était la plus gentille personne du monde et elle faisait tout pour les protéger. Mais là, il n'y avait personne d'autre qui se trouvait à la maison que les deux petites filles et leur géniteur qui marchait tranquillement dans le couloir. Ses pas étaient étouffés par le tapis qui recouvrait le parquet, mais elles pouvaient très bien l'entendre se rapprocher de leur chambre. Elizabeth avait vite compris qu'il était de mauvaise humeur tout comme sa soeur qui l'avait attiré sous l'un de leur lit pour se protéger. Cela allait l'énerver un peu plus, mais leur instinct de survie était toujours prédominant dans ce genre de situation. Quand la porte s'ouvrit, c'est presque instinctivement que la petite fille attrapa la main de sa soeur qui la sera fortement afin d'unir leur courage.

CHARLES - Sortez de votre cachette espèce de petites pestes, venez voir papa.

Soupirant, Elizabeth priait comme toujours pour que quelque chose n'attire son attention et qu'il fasse demi-tour. Sa mère n'arrêtait pas de dire que l'espoir faisait vivre, elle ne comprenait pas réellement, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y croire pour qu'il évite de lui faire du mal. Elle préférait nettement quand s'était elle qui prenait les coups, sa soeur était plus fragile et surtout celle qui était la plus sensible. Mais à chaque fois, cette réaction le mettait hors de lui. Quand la paire de chaussures noires apparu devant leurs yeux, les deux petites filles geignirent avant d'essayer de s'enfoncer encore un peu plus pour se protéger. Cela ne servi à rien, puisqu'une main les tira rapidement de leur cachette avant de les jeter sans aucune douceur sur le lit à proximité. La seule chose qui traversa l'esprit d'Ellie fut de rattraper la main de sa soeur avant de tourner son regard vers celui qui avait en partie travailler à la faire venir au monde.

CHARLES - Quand je vous appelle, j'aimerais que vous me répondiez... Est-ce que c'est compris ?
SOEUR - Oui.
CHARLES - Oui qui ?
SOEUR - Papa....
CHARLES - Elizabeth, tu devrais prendre exemple sur ta soeur et en prendre de la graine. Tu es vraiment indigne de tout ce que je te donne pour ton bonheur, au moins, j'aimerais un peu de reconnaissance.

Les reproches continuèrent pendant un bon moment et les deux petites ne purent rien faire d'autre chose que de l'écouter. Cela leur permettait de gagner un peu de temps avant qu'il ne reprenne conscience de ce qu'il était venu faire ici et ne commence son passe-temps favori. Cette après-midi là, les coups furent puissant et tombèrent comme les gouttes de la pluie un jour d'orage, mais elles encaissèrent sans problème. L'habitude avait pris le dessus et elles avaient appris à ne pas montrer leur douleur de peur de recevoir une nouvelle correction en plus et cela même si c'était difficile. On ne pouvait que lui obéir en espérant que la prochaine fois ne serait pas pour tout de suite. Une fois qu'il eu quitter la pièce, Elizabeth s'allongea à côté de sa soeur et lui caressa doucement les cheveux pour essayer d'atténuer ses sanglots et ne pas se mettre à pleurer elle-même. Ce jour-là, n'avait pas été différent des autres et elles n'attendaient qu'une chose, c'est que la porte d'entrée s'ouvre à nouveau pour laisser entrer leur mère. Par moment, elle enviait la chance de son frère d'être un garçon et le fils qu'il avait tant attendu. Alors qu’elle commençait à fermer les yeux, elle entendit le bruit distinct de la porte d’entrée s’ouvrir et des pas précipités monter les marches avant que leur mère ne fasse son entrée dans la chambre.

MARIEKE - Mes chéries....

Ce jour-là, leur vie prit un tournant définitif et libérateur.


* * * * * *


Il avait fallu se reconstruire, reprendre un semblant de vie. Cela avait été plus que difficile pour tout le monde, surtout pour la mère d'Elizabeth qui avait été toujours dépendante de quelqu'un. Ils étaient retourner à Bruxelles, où la matriarche de la famille avait vu le jour et tout avait été mieux. Bien entendu ça n'avait pas été facile et pendant quelques mois, même avoir à manger était une sorte de miracle. Elizabeth ne sait jamais plainte de cette période de sa vie, la plus belle à ses yeux car ils étaient enfin loin de ce monstre qui était leur géniteur. Elle a grandi, méfiante envers la gent masculine avant de croiser les yeux bleus d'un garçon qui lui a montrer avec patience que les hommes n'étaient pas tous les mêmes. Elle l'a cru, a seize ans l'homme de sa vie était près d'elle. Tout a été simple entre eux, jusqu'à ce qu'elle avait sa grossesse il y a un peu plus d'un an maintenant. Ellie ne s'y attendait pas, un bébé n'était pas dans ses projets d'avenir, mais le bonheur était bien plus que présent. Il ne l'a pas quitter, plus que presser et fier de s'avoir que bientôt un petit être allait les liés plus qu'ils ne l'étaient déjà. Tout c'est bien dérouler et c'est une magnifique petite fille qui vit le jour. Victorine est devenue leur raison de vivre. Mais voilà, rien n'est jamais simple et elle s'est rendu compte qu'il préférait la compagnie de ses amis à la sienne. Il s'occupait bien de leur fille, de ce côté-là, elle n'avait rien à lui reprocher mais il s'éloignait d'elle et cela la faisait souffrir. Aujourd'hui, elle lui a rendu sa liberté, mais elle ne peut s'empêcher de continuer à ressentir quelque chose pour lui. Pourtant, elle ne peut montrer sa peine, il faut qu'elle soit forte pour sa fille.

Merci de votre accueil. Je pense avoir terminée, mais s'il y a quoi que ce soit à changer je le ferais sans problèmes.

Merci encore de votre accueil. Pour le groupe je croyais l'avoir fait mais j'ai du oublier.