Violette // what do you expect ? (UC)

© Amaryllis
_____Violette Ambre Boone
feat. Gemma Arterton

_____ ♣ Joy is in the air

NOM BOONE
PRÉNOM(S) Violette Ambre
ÂGE 22 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE 18 juin 1987 à Bruxelles
STATUT Célibataire malgré elle
OCCUPATION Agent de voyage
GROUPE Joy is my life

_____ ♣ Derrière le miroir, il y a

PRÉNOM Pauline
ÂGE Cela restera un mystère pour vous, mais plus de 16 ans
AVATAR Gemma Arterton
PAYS France (Alsace, pas si loin de la Belgique en fait)
OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM Pub RPG
AVIS, COMMENTAIRES, SUGGESTIONS Bruxelles, ça change des States et j’aime ça. Le bonheur, je le cherche aussi en vrai. Et le design, vraiment sympathique. En gros, comment résister à ce forum ???

© Amaryllis

Mon nom de famille doit surement vous dire quelque chose, Boone. Oui, cette famille assez aisée, qui habite ce joli petit manoir sur la Grand Place. Et bien je suis leur fille cadette. Franklin me précède de 6 ans, et Solange de 4. Autant mon frère était trop grand pour vouloir jouer avec sa petite sœur, autant Solange m’a tout de suite prise sous son aile. Elle s’amusait à me donner à manger, à essayer de mettre des rubans sur le peu de cheveux que j’avais à l’époque, choisissait les vêtements que la nounou devait me mettre. Une vraie seconde maman. Et c’est d’ailleurs grâce à elle que j’ai appris à marcher. Elle m’asseyait par terre, s’éloignait de quelques pas et m’encourageait à venir vers elle. Quand je crapahutais à quatre pattes, elle me soulevait pour me déposer à nouveau au point de départ. Jusqu’à ce qu’un jour, je me décide à lever mes fesses plus haut du sol et que je me tienne debout. L’exploit dura trois secondes avant que je tombe en avant, évitant de justesse la table à quelques centimètres, et le vase posé dessus. Ne croyez pas que nos parents ne s’occupaient pas de nous, ils étaient certes pris par leur travail respectif, ils trouvaient toujours du temps pour s’occuper de nous et jouer. Rien ne me différenciait des autres petites filles de mon âge. Ma scolarité ? Pas vraiment commune. Je n’ai fréquenté des écoles belges que pendant mes années de maternelle, et encore, je faisais partie d’une classe bilingue pour me préparer à la suite des événements. Tout comme Franklin et Solange, j’ai été expédiée par avion dans une école privée anglaise pour le reste de ma scolarité. Avec obligation de ne parler que l’anglais, et de porter ces horribles uniformes avec des jupes à carreaux. Si je veux être franche, au début, j’étais contente. Changer de pays amenait un peu de nouveauté, et ça me permettait de voir plus mes aînés que sinon je ne croisais que les week-ends, lorsqu’ils rentraient en coup de vent, des devoirs plein les valises et peu de temps pour jouer avec leur petite sœur. Les premiers jours ont été durs, plus personne pour s’occuper de moi la journée finie, mais heureusement, je m’y suis rapidement habituée. A vrai dire, ma scolarité a été vraiment banale jusqu’au lycée, j’étais dans la moyenne, je me débrouillais de mieux en mieux en anglais jusqu’à devenir parfaitement bilingue, enfin trilingue si l’on compte le néerlandais, et j’étais intégrée. Mais pas facile d’avoir une vie sociale quand on est tiraillée entre deux villes, deux pays. J’avais mes amies de la semaine à Londres et ceux du week-end à Bruxelles. Je n’ai pas vraiment eu de relation stable avec un garçon non plus, trop compliqué à gérer. Mais comme une bonne moitié des adolescentes de 16 ans, je suis passée par une période de crise. M’entendre toujours dire comment se comporter et quoi faire, travailler des heures durant pour passer en classe supérieure, devoir rentrer tous les week-ends avec un grand sourire pour faire plaisir à nos parents, j’en ai eu ras-le-bol. Et surtout, être surprotégée à cause de mon statut de petite dernière de la famille. Ça a commencé par des refus de rentrer chaque vendredi soir à Bruxelles, je préférai passer mes week-ends à Londres à me promener avec des amies. Mes parents ont un peu grincé les dents vu que j’étais la seule à avoir ce caprice mais m’ont laissée faire. Puis je ne suis rentrée qu’une fois par mois. Une nouvelle élève Camilla, avec qui je me suis tout de suite bien entendue, m’a fait découvrir des soirées géniales, on allait danser plusieurs fois par semaine, arrivant en cours les yeux cernés, piquant parfois du nez en pleine explication de texte. Il nous est même arrivé de sécher des cours s’il nous arrivait de ne pas nous réveiller. Quelques remarques des professeurs m’ont fait me tenir à carreaux un mois avant que je n’en puisse plus de jouer les gentilles filles sages et que je recommence à sortir. Camilla avait trouvé une nouvelle boîte, dont l’entrée était moins chère, pratique pour des étudiantes. L’ambiance était vraiment sympathique, la musique entrainante. Elle m’a présenté un de ses amis, Sam je crois qu’il s’appelait. Il nous payait des verres, il était vraiment adorable. Et puis, un soir, après quelques verres de trop, je me suis réveillée en sursaut dans un endroit que je ne connaissais pas. J’étais nue, dans une chambre d’hôtel miteux, seule, avec un horrible mal de crâne. J’ai vomis plusieurs fois avant de réussir à m’habiller pour prendre l’air. Je ne connaissais pas du tout le quartier, j’étais perdue. J’ai longtemps hésité, mais j’ai quand même fini par appeler Solange pour qu’elle essaye de me retrouver et de me ramener à l’internat. Elle accepta de faire le mur pour moi. Et réussit à me retrouver une heure plus tard. Sur le trajet retour, elle ne m’a posé aucune question, fait aucun reproche. Elle m’a juste raccompagné à ma chambre et bordé dans mon lit. Je me suis endormie comme une masse. Le lendemain, j’ai trouvé un petit mot écrit de sa main, qui disait qu’elle était là pour moi, et que je pouvais venir lui parler si j’en avas besoin. Je me sentais mal, des bouts de souvenirs de la soirée me ramenaient, Sam qui me donnait des verres, qui les remplissaient une fois vide, qui m’aidait à marcher dans la rue. Je suis allée voir ma sœur dans la matinée, et je lui ai raconté mes souvenirs, ce qui me restait de la nuit. Elle m’a d’abord écoutée, puis proposé d’aller au commissariat, pour porter plainte. Contre Sam. Selon elle, il était possible qu’il ait pu abuser de moi. Je lui ai fait confiance et accepté. Après quelques tests sanguins et autres, il s’est avéré que j’avais ingurgité du GHB, la drogue du viol, et qu’on avait abusé de moi. J’ai porté plainte contre Sam. La journée n’était pas encore finie, le doyen de l’école m’avait convoqué suite à mon comportement. Là encore, Solange m’a accompagnée. Il m’a menacé d’exclusion si je continuais, et elle s’est portée garante de moi, l’a convaincu qu’elle s’occuperait de tout et qu’il n’était pas nécessaire de prévenir nos parents. J’ai promis de mon côté de travailler doublement plus pour rattraper mon retard. Heureusement, il a accepté. J’ai reprit du poil du la bête, doucement d’abord. Mais je ne rentrais toujours pas chaque week-end c’était de trop pour moi. J’ai été diplômée, restant une élève moyenne parmi les autres, mais l‘important pour moi était juste d’avoir réussi. Je ne suis pas rentrée tout de suite à Bruxelles, j’avais besoin de me retrouver un petit peu. Je suis partie un mois, en louant une voiture, faire un tour en Ecosse et en Irlande. J’y ai rencontré des gens simples et chaleureux. J’ai vu des paysages qui m’ont bouleversée. Je me suis ressourcée et j’ai l’impression d’être rentrée plus sage. C’est pendant ce road-trip que m’est venue l’idée de mon orientation : proposer des voyages aux autres à ceux qui ont aussi besoin de se retrouver. J’ai trouvé une petite formation à Bruxelles, sur deux ans. Du droit, du commerce, des langues étrangères. J’ai du revenir habiter momentanément chez mes parents. Les études n’étaient toujours pas mon fort, mais je me suis accrochée. Avec de la motivation, on est capable de tout… J’ai été diplômée, et trouvé une place dans une agence de voyage bruxelloise. Je conseille les clients, et une fois par mois je pars entre 3 et 6 jours en voyage, découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux hôtels. J’ai déménagé depuis peu, et les relations avec mes parents sont moins tendues. Je ne suis toujours pas la fille idéale qui appelle sa mère tous les jours, mais j’essaye de passer diner régulièrement. J’ai trouvé une sorte d’équilibre avant l’avoir cherché pendant bien longtemps ….

Citation :

PRÉNOM Pauline