Emmanuel R. Dubois |. Moi, je veux vivre! ♫ .| [U.C.]

© CACTUS ULTRA.
_____Emmanuel René Dubois
feat. Fétus (Nicolas Patra)

_____ ♣ Joy is in the air

NOM Dubois
PRÉNOM(S) Emmanuel René
ÂGE 31 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE 08 Août 1978
STATUT Célibataire
OCCUPATION Professeur d'anthropologie à l'ULB.
GROUPE Joy Is My Life

_____ ♣ Je n'aurai jamais rien à vous dire

En un minimum de cinquante lignes, écrivez sous forme d'anecdotes les moments clés de la vie de votre personnage. Nous vous en demandons un minimum de deux. Si vous calculez bien, vingt-cinq lignes pour une anecdote, ce n'est rien. C'est en dessous que ça se passe ♫

_____ ♣ Derrière le miroir, il y a

PRÉNOM ET/OU PSEUDO Céline mais surnommée Jacky, [Jacky04] ou encore Cactus Ultra, pour ce qui est du graphisme (:
ÂGE 14 ans ... et demi
AVATAR Fétus (Nicolas Patra)
PAYS Belgique =D
OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM Par le partenariat de Hungcalf x) Je vous jure que je cherchais pas de forum RPG, je regardais juste un peu les partenariats pour mon propre forum et puis... "QUOI? UN FORUM SUR BRUXELLES!?" Et voilà x) Surtout que je voulais jouer Fétus alors voilà, c'est génial
AVIS, COMMENTAIRES, SUGGESTIONS UN PEU D'ACTION! Voilà ce qu'il faudrait *__* Enfin, je suis pas encore dedans mais il faudrait un petit piment dans Bxl (: Sinon, la fiche de présentation Le design Bruxelles Belgique Frites mayo moules *BAM* Et sinon, je pense - pour l'instant - n'avoir rien à redire... Mais c'est un peu dur de juger, quand nous sommes aussi nouveau Oo

_____ ♣ Je n'aurai jamais rien à vous dire

Il était tard. Ou plutôt : il était tôt. Exactement 3 heures et 22 minutes du matin, un mercredi soir. Ce qui traduisait tout simplement : "Manu tu donnes cours, demain". J'allais me ramener devant un amphithéâtre de 300 élèves assoiffés de savoir - ou de bière, comme vous voulez - bruyants et pendus à mes lèvres. J'allais leur expliquer ceci "Euh... on en était où? Vous savez, quand on a la gueule de bois et qu'on a dormi maximum 6 heures après une nuit bien mouvementée, pas sur qu'on ait toute notre mémoire.", peut-être? Eh bien, oui madame, oui monsieur. Expliquez à mes élèves que l'enterrement de vie de garçon d'un bon ami, est une chose qui doit se fêter comme il se doit, même s'il on doit travailler 7 heures après être rentré. Parce qu'en plus, responsable comme je suis, j'étais rentré plus tôt pour savoir assurer plus ou moins le cours que je devrais donner à ces étudiants. La plus part étaient... marginaux, comme on dit. Du hippie au gros hard rockeur ou de la princesse gothique au punk à la crête orange, il y avait de tout dans cet auditoire. Et ils comprendraient souvent mon problème - certains étaient dans le même cas. Bref, demain, j'allais en baver.

Le lendemain, donc, 9 heures 03, le réveil sonne. Je fus réveillé par le hit d'un gros rapeur blanc se prenant pour le roi alors que tout les blacks du monde se foutaient de sa gueule. Et puis... NON! Moi je voulais un bon vieux Metallica, ou un Nicola Sirkis, juste pour pouvoir me trémousser pour oublier la barre de fer s'étant glissée dans mon front. A peine les deux pieds ne fussent que poser sur le sol - j'étais encore assis dans mon lit - qu'un vacarme surpuissant sortit du couloir de l'immeuble où se trouvait mon appartement. Ca donnait plus ou moins ceci

- HEY GREG! BOUGE TON GROS CUL ON EST EN RETARD POUR LE BAHUT!
- 'tain, c'ta faute, t'avais qu'à prendre moins dedans pour te laver, crétin...
- Dedans?
- De temps, tu m'as compris...
- 'tain, genre, la gueule de bois de merde que t'as. Je t'avais dit qu'il fallait que tu te ca...
- CA VA! MAINTENANT ON Y VA!
- OUAIS PAS BESOIN DE GUEULER!
- JE GUEULE SI JE VEUX!
- OUAIS REVOLUTION!

Et ces voix - toujours aussi bruyantes - commencèrent à s'évanouir, plus les deux gus colocataires habitant l'appart' juste en face du mien, avançaient dans le couloir, pour se rendre dans l'ascenseur. Rien de tel pour aggraver la migraine s'installant tranquillement en ma personne. Je décidai quand même à me lever, pour aller ouvrir le store. Je détournai vivement le regard de ma fenêtre, mes pauvres petits yeux non-préparés à cet afflux de lumière me suppliant de ne plus jamais recommencer ça. Mais bon, je me faisais avoir chaque matin, autant abandonné. Enfin, je ne suis pas véritablement du genre à baisser les bras mais comme tout le monde, j'ai parfois la flemme. (Et puis entre nous, on en a rien à faire du fait que nos yeux soient pas assez malins pour s'habituer d'une seule fois à la lumière).
Je passe à la vitesse supérieur, là, envie d'action. Je me retrouvais face au problème suivant : qu'est-ce que j'allais manger? Bon, je sais, vous trouvez ça débile. Mais, avouez, vous savez jamais ce que vous allez bouffer au ptit déjeuné! Si? Roh, la chance. Dans tout les cas, moi, j'y réfléchissais toujours sous la douche. Dans cette dernière, je chantai des tubes des années 90 - ma jeunesse, belle jeunesse - telle que Mambo N°5, élue meilleure chanson de ces années-là. Une fois séché, rasé, coiffé - si, je démêle mes cheveux, sinon c'est dramatique, vu leur longueur -, je partis dans ma chambre m'habiller.

- A little bit of Monica in my life, a little bit of Erica by my side, a little bit of Rita is all I need, a little bit of Tina is what I see, a little bit of Sandra in the sun, a little bit of Mary all night long, a little bit of Jessica here I am, a little bit of you makes me your man!

J'avais 21 ans, quand elle est sortie. J'étais en pleines études d'anthropologie. Je me souvins d'avoir invité une belle brune, aux yeux verts, un peu timide comme ça. Je lui avais démontré mes talents de danseur - hey, je vous vois venir, je suis un bon danseur, je vous assure - et que s'y elle le voulait, je pouvais lui montrer quelques trucs. Mais je fus coupé en plein élan : un grand brun, bien plus sexy que moi, je l'avoue me demanda "Ca te dérange si je te la pique?" La jeune fille, pourtant sous mon charme se cassa avec l'inconnu, vu sa timidité ne lui offrant pas l'occasion de refuser. Je restais planté là, seul sur la piste. J'avais l'air d'un véritable con. D'ailleurs, un groupe de filles assises un peu plus loin pour boire un coup ricanèrent dans mon dos. Une ouverte, vous dis-je. Je m'approchai lentement d'elle, d'un pas légèrement dansant. Je me penchai vers l'une d'elle avant de lui demander d'un air romanesque "Mademoiselle?" Mais j'entendis derrière moi "Monsieur?" Je me retournai alors "Elle est prise, casse toi le blond." Je lui offris un petit salut militaire - vous savez juste avec deux doigts - avant d'adresser un petit clin d'oeil aux demoiselles. Je retournais, seul, près de mes potes qui me charriaient avec une joie sans pareil. J'étais un grand dragueur mais peu de filles me trouvaient du charme, n'allant pas plus loin qu'un simple coup d'oeil sur ma personne. Les filles de ma classe? Elles avaient peur de moi! Je m'amusais à écrire des textes terriblement sanglant, en philo, par exemple, juste pour les entendre crier - un de mes camardes, un garçon pourtant, a même dégueulé une fois.

Citation :

Et non, je n'ai pas terminé ma fiche x)